"Trop court". C'est souvent le constat que je me fais lorsque je pense à la saison de cascade de glace. Souvent aussi "trop de monde". La quantité de glaciéristes, ou glaciéristes en herbe, calqué sur la courte durée de la saison, donne parfois lieu à de cocasses attroupements, qu'il est raisonnable d'éviter. Si on rajoute à ce phénomène celui des réseaux (anti)sociaux, la surfréquentation devient telle qu'il faut plus en rire qu'en pleurer. Les projets moins classiques sont alors ceux vers lesquels se tourner; faire preuve d'imagination et essayer. Avec un peu de chance et quelques repérages, ça marche.
De l'initiation pure jusqu'à la cascade verticale, il est toujours bon de venir taper (délicatement) du glaçon. A mes débuts, j'ai appris une des règles essentielles de sécurité en cascade de glace: ne pas grimper derrière une autre cordée. Sur certains sites courtisés, bien peu de monde semble encore s'en soucier, la tentation d'épingler une cascade "qu'il faut avoir fait une fois" prenant le pas pour beaucoup de glaciéristes, soucieux de ne pas avoir à revenir bredouille. Déconcertant...
En marchant un peu, ou en explorant de nouveaux terrains (un peu de dry tooling par exemple), en communiquant avec les éventuelles autres cordées présentes, on arrive encore grimper en se faisant plaisir. Plaisir que nous aurions tort de bouder.
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